Lieu : Koya San 高野山
Préfecture : Wakayama-ken和歌山県
Site officiel
du Koya San
Un autre site avec page en Francais :
nankai
Une bonne carte du Koyasan :
ICI
Attraction :
La zone de l’Oku-no-In (奥の院)
La zone Garan (伽藍)
La pagode Konpon Daitō (根本大塔)
Le temple Kongōbu-ji (金剛峯寺)
Les tombes des empereurs Tokugawa.
Quand : à la fin de l’été pour la fraicheur du site et en automne pour les érables rouges.
Heure d’ouverture : de 8h à 16h30 pour la plupart des sites
Prix :
Kongōbu-ji Temple 500 yens
Konpon Daitō 200 yens
Koyasan Reihokan Museum 600 yens
Les tombes des empereurs Tokugawa 200 yens
Le Kondo de l’aire Garan 200 yens
Il existe un billet commun pour tous ces sites à 1500 yens, à obtenir à l’office de tourisme du Koya san, juste à côté de l’arrêt de bus Senjuinbashi (千手院橋).
Accès :
Kōya-san est accessible en prenant le funiculaire situé au terminus de la ligne de train Kôya line de la société de transports Nankai-Dentetsu, partant de Namba, Ôsaka. Le limited expresses fait le trajet en 80 minutes pour ¥1610. Ensuite il faut prendre le funiculaire (5 minutes) puis un bus (10 minutes) jusque dans le centre car il est fermement interdit de marcher sur la route reliant la station du funiculaire à l’entrée de la ville.
Logement :
Passer une nuit dans un temple : voici la liste des temples proposant un
logement
Repas:
En dehors des repas dans les temples, il existe plein de petites Izakaya dans le centre ville qui proposent des repas entre 750 et 2500 yens, pour gouter aux spécialités locales de tofu. On peut citer les restaurants Miyasan et Inoue (pour prendre d’énormes omelettes)
Le principal restaurant de la ville et sans doute le meilleur est le Hanabishi (花菱). Ce restaurant est ouvert depuis plus de 100 ans sur le site du Mont Koya. Il se trouve juste à côte de l’arrêt de bus Senjuinbashi (千手院橋). On peut y prendre soit un menu du midi de spécialités locales : shojin ryori pour 2100 yens, ou bien essayer les menus Kaiseki végétariens entre 5000 et 10000 yens.
Fêtes :
l’Aoba Matsuri le 15 juin pour fêter la naissance de Kukaï la plus importante fête du Mont Koya
Rosuko Matsuri le 13 Aout. C’est la fête des bougies donnée en mémoire des morts.
Visite :
Idée de visite : depuis le funiculaire prendre le bus jusqu’à l’arrêt Senjuinbashi – marche de 20 minutes vers l’Ouest jusqu’à la porte Daimon _ marche de 10 minutes jusqu’à l’aire Garan – visite des pagodes – marche de 5 minutes pour le musée – marche de 5 minutes pour le Kongōbu-ji – repas du midi dans le centre – marche de 20 minutes jusqu’à l’entrée de l’aire Okuno-in – balade d’une heure dans le grand cimetière – marche de 45 minutes pour revenir dans le centre à l’arrêt de bus Senjuinbashi – marche de 15 minutes pour se rendre aux mausolées des Tokugawa – marche de 20 minutes pour se rendre à l’arrêt de bus Isshi guchi mae juste à l’entrée de la ville – retour en bus à la gare du funiculaire.
Situé à une 60éne de kilomètres au sud d'Osaka, le mont Koya est un ensemble de 9 pics, formant le cœur de la péninsule de Kii. Situé dans des bouquets de cèdres noirs à une altitude de 900 mètres, les différents temples de cette région forment le site bouddhique Shingon le plus vénéré du Japon, car il accueille chaque année plus de 1 million de pèlerins. De la station haute du funiculaire, dont la pente maximale est impressionnante il faut prendre un bus pour se rendre dans le centre ville. De là on se rend à pied en 20 minutes en direction de l'Ouest jusqu'à la grande porte Daimon qui marque l'entrée du site. Le premier sanctuaire du site a été construit par Kukai, vers 800 et devint rapidement le centre de la secte Shingon-shu, adepte du bouddhisme ésotérique. Le centre acquit rapidement une grande notoriété grâce à la protection des différents empereurs du Japon. A son apogée le site conta jusqu'à 1000 temples. Et c'est seulement à partir de 1872 que les femmes eurent le droit de pénétrer sur le site de Koya-san. De nos jours le site accueille les pèlerins dans différents temples, ainsi que les touristes, et abrite une université religieuse où se regroupent de nombreux chercheurs travaillant sur les textes sacrés du Bouddhisme. De la porte Daimon on distingue trois grandes zones : la zone ouest avec le Garan, la zone nord ou aire Tokugawa et la zone est, avec L'aire du Okuno-in.
L'aire du Garan : Cette aire, de la zone Ouest regroupe les principaux bâtiments de Koya san. C'est là que se trouve le Kon Do construit par Kukai et qui est la plus ancienne implantation sur le site. Construit en 819, le bâtiment actuel a été entièrement reconstruit en 1932. Derrière ce hall se trouve une magnifique pagode rouge, la Konpondaito pagode, qui mesure plus de 48 mètres de haut. A l'intérieur on peut admirer de magnifiques peintures bouddhistes sur les piliers de la pagode ainsi qu'une statue du Bouddha cosmique entourée de 4 disciples.
Dans un autre bâtiment se trouve une statue représentant Kukai et qui est montrée une fois l'an durant l'Aoba matsuri, le 15 juin. Un peut plus loin se trouve une autre pagode, la Sai To, le plus ancien bâtiment de Koya san qui a échappé aux incendies et qui se trouve au bout d'une allée de cèdres. On peut aussi voir différents bâtiments en bois de cèdres, sanctuaires shintos abritant différentes divinités protégeant le monastère. On peut aussi contempler une étrange pagode en bois placée sur une base circulaire, ce qui permet aux pèlerins de la faire tourner. Les pèlerins sont reconnaissables à leurs tuniques blanches recouvertes d'inscriptions, et ils sont accompagnés d'un moine reconnaissable à sa tunique noire.
En face de l'aire du Garan se trouve le Reihokan Hall, musée qui rassemble une impressionnante collection de plus de 5000 peintures, statues et mandalas, qui se trouvaient dans les différents temples de Koya-san. L'étang de la déesse dragon se trouve juste à l'entrée de l'aire du Garan. Une légende veut qu'un moine en méditation rencontrât une déesse dragon à cet endroit, et lui proposa de devenir la gardienne protectrice du mont Koya. Un petit pont rouge traverse l'étang pour donner sur une petite île au centre de laquelle se trouve un petit sanctuaire.
Le temple du Kongobu-ji : C'est le principal temple et le plus grand de tout Koya-san. Situé au centre de la ville, il fait le lien entre les différentes aires du site. C'est le principal temple de la secte Shingon sur tout l'archipel du Japon. Ce temple a été construit par le shogun Toyotomi Hideyoshi en 1592, et il porta différents noms. D'abords Koyasan-Issan, qui signifie la montagne de Koya, puis ensuite Seiganji avant de devenir Kongobuji sous l'aire Meiji. Le hall principal possède des portes intérieures coulissantes peintes au 16éme siècle par des artistes de l'école Kano. Il faut aussi admirer les différentes sculptures qui composent les différentes portes externes de ce temple.
L'aire du Okuno-in : Situé dans la partie est du mont Koya, l'aire de l'Okuno-in est en fait une grande nécropole qui regroupe plus de 200000 tombes. Une allée pavée traverse une forêt de cèdres, dans laquelle on peut voir différents types de tombes et de mausolées, où reposent les familles les plus puissantes de tout le Japon, ainsi que de nombreux inconnus. C'est au bout de 2 kilomètres que l'on arrive devant une petite rivière. Dans le lit de celle ci se trouvent des plaquettes de bois en l'honneur des enfants mort-nés. Ensuite on pénètre dans l'enceinte de l'Okuno-in le site le plus sacré de tout Koya-san. On arrive ainsi devant un grand bâtiment de bois, le Toro-do ou salles des lanternes. Nuit et jour, plus de 11 000 lanternes brillent, dont deux d'entres-elles, dit-on, s'y consument depuis le 11éme siècle sans jamais s'éteindre. Derrière le hall se trouve l'Okuno-in, le mausolée de Kukai.
L'aire Tokugawa : L'aire nord du Mont Koya regroupe différents petits temples secondaires, une vieille pagode, ainsi que les mausolées de la famille Tokugawa, et tout à l'entrée du site le temple du Nyonin-do. L'ensemble des mausolées Tokugawa a été construit par le troisième shogun Iemitsu Tokugawa. Leur construction prit plus de 10 ans et reprend l'architecture représentative de la période Edo. C'est aussi à Iemitsu Tokugawa que l'on doit les sanctuaires de Nikko au nord de Tokyo, et on reconnaît ici les mêmes types de décors. Ces mausolées ont été construits en l'honneur des parents du shogun. Plus au nord, juste à l'entrée du site au pied d'une statue d'un moine bouddhiste se trouve le temple Nyonin do, le seul temple du site qui a été tout le temps ouvert aux femmes, puisque celles ci ne pouvaient pas aller plus loin.