Lieu : Bitchu Takahashi (高梁)
Préfecture : Okayama-ken
Attractions :
Raikyu-ji Temple (頼久寺)
Bitchu-Matsuyama-jo Castle (備中松山城)
Takahashi Samurai House Museum (高梁市武家屋敷館)
Quand : L’été lorsque les rizières sont hautes et que les cigales chantent
Heure d’ouverture : de 9h à 16h30
Prix : 300 yens pour chaque monument
Accès : Depuis Okayama prendre la ligne JR Hakubi, 53 minutes pour 820 yens, ou bien prendre le Limited Yakumo (en direction de Izumo), 35 minutes pour 2400 yens.
Internet : Le
site de la ville en japonais, avec
accès direct à une carte interactive.
Logement : 1 hôtel : Takahashi Kokusai Hotel (高梁国際ホテル, tel 0866-21-0080, fax 21-0075; internet
www.tkh.co.jp ; ¥15,000-20,000).
A quelques kilomètres existe aussi la Villa Fukiya qui propose des hébergements traditionnels; deux sites pour découvrir cet endroit :
Villa Fukiya ou sur
le village.
Repas : Il existe quelques petits restaurants en face de la gare proposant des Udon, des Soba et autres spécialités. Dans le centre il y aussi un petit sushi-shop, qui propose des bentos que l’on peut prendre pour faire un pique-nique au château.
Visite :
La citadelle (Bitchu-Matsuyama-jo Castle, 備中松山城) se trouve au sommet du mont Gagyuu à 430 mètres de haut, en faisant la plus haute forteresse du Japon. Pour s'y rendre il faut prendre une petite route depuis le centre historique, partant vers le nord. Sur les 5 kilomètres de balade, on remonte une petite rivière bordée de maisons et de rizières. On traverse ensuite une forêt puis on chemine jusqu'à un petit parking. De là il faut encore faire quelques efforts pour atteindre les premières murailles du château. Celui ci est un parfait exemple des premiers châteaux du Japon, qui étaient conçus pour être cachés et inaccessibles. Cette forteresse a été construite à partir de 1240, puis agrandi au cours des siècles suivants et finit par recouvrir la totalité du sommet de la montagne. Après la restauration Meiji, le château tomba dans l'oubli jusqu'à ce que les habitants de la ville prennent en charge la restauration de l'ensemble de l'édifice à partir des années 50. Petit à petit la totalité de la forteresse retrouve son importance, bien qu'il reste encore beaucoup de travail à faire. Après un chemin en pente raide on arrive devant une série impressionnante de murailles qui étaient percées de portes. On arrive ensuite sur une grande terrasse au milieu de laquelle se trouve la dernière enceinte entourant le donjon. Celui ci est un petit donjon de deux étages, reconstruit entièrement en bois.
C'est dans le quartier historique de la ville, le long de la rue Ishibiya-cho que se trouve cette
ancienne résidence de samouraïs (高梁市武家屋敷館) datant des années 1830. Très bien restaurée, cette résidence est un exemple typique d'une maison de cette époque. Dans une grande enceinte, on peut visiter le bâtiment principal comportant une dizaine de pièces, dont le salon de réception, les chambres, la cuisine. Derrière le bâtiment se trouve un petit jardin, ainsi que la salle de bains, et un entrepôt dans lequel sont exposées quelques armures de samouraïs. La résidence comportait aussi un autre bâtiment abritant les dépendances des serviteurs. En dehors de la rue Isibiya-cho bordée de maisons de samouraïs, il existe quelques autres rues qui possèdent de belles maisons de marchands.
On peut ainsi visiter le musée d'histoire régionale situé dans un beau bâtiment en bois de l'ère Meiji édifié en 1904. Mais la plus belle des maisons est sans doute le
manoir Ikegami (池上家), une ancienne maison d'un commerçant de sauce soja. On peut voir le salon de réception accueillant tout un bric-à-brac lié à l'activité de la vente de la sauce soja, ainsi que l'entrepôt contenant de grandes cuves pour la préparation de la sauce. Au fond une salle accueille un petit café où l'on peut prendre un repas léger (udon ou ramen) ou bien un thé.
Le temple zen du Raikyu-ji (頼久寺) : Ce petit temple se trouve juste au début de la rue Ishibiya-cho. Sont entrée ressemble à l'entrée d'une forteresse. L'histoire de la construction de ce temple est assez flou, mais le premier temple aurait porté le nom de Tentyuzan Ankoku Raikyuji, et appartenant à la secte bouddhiste Rinzaï. En 1339 le shogun Asikaga reconstruit le temple et l'agrandit, puis e, 1504 Yorihasa Ueno, lord de la forteresse de Bitchu-Matsuyama rénova le temple et lui donna le nom de Ankoku Raikyuji. En 1604, Ensyu Kobori dessina le jardin zen. On lui doit d'autres jardins de temple zen à travers le Japon, ainsi qu'une technique de la cérémonie du thé, appelé style Ensyu. Le jardin contient tous les éléments d'un jardin zen, dont les pierres au milieu d'une mer de sable figurant les îles de la Tortue et de la Grue et une série de topiaires représentants les vagues de la mer.